Qui sommes nous

Le Dernier Cri est un atelier de sérigraphie née en 1993 des cendres du mouvement « undergraphique » français des années 1980.
Structure éditoriale associative indépendante polymorphe, mutante, protéiforme et intrusive, les images imprimées à l’atelier sont aux antipodes de la narration et de l’illustration conventionnelles, méticuleusement assemblées pour élaborer des livres d’artistes aux encres viciées par Pakito Bolino.
Depuis une vingtaine d’années, cette politique éditoriale a généré plus de 400 monographies et livres collectifs, aux formats variés (du livre au poster à encadrer) et au tirage limité (entre 100 et 1000 exemplaires).

L’intégrité de la production du Dernier Cri repose sur la totale maîtrise du processus de production : création, diffusion et édition.
À l’heure où l’industrialisation des « produits culturels » et des « objets de divertissement » atteint une sophistication aussi séductrice qu’abêtissante, le contrôle de tout le processus de production permet au Dernier Cri de restituer le statut d’oeuvres d’art total aux images et aux sons créés et diffusés. Le Dernier Cri défriche le champ de l’image sauvage, exploré sans ménagement jusqu’à créer de véritables icônes dans chacune de ses productions où s’entremêlent le cru, l’obsessionnel, l’hallucinatoire et l’instinctif.

Dans les productions du Dernier Cri aucune place pour le vide : les surfaces vierges et les silences sont proscrits, les couleurs stridentes sautent aux yeux, les sons traversent les tympans, les images se déversent directement dans l’esprit. Le lecteur, spectateur, auditeur est happé, frappé, saisit, déboussolé, il se trouve brutalement privé de son recul de consommateur insatisfait. La rééducation oculaire ne fait que commencer !

Le réseau d’artistes du Dernier Cri s’élargit au delà de la France à un niveau international (Belgique, Scandinavie, Amérique Latine, Afrique du Sud, Suisse, Italie, Allemagne, Japon, Canada, Etats Unis…)

Le collectif d’artistes a également mis en scène trois films de propagande en animation dont le dernier en date, « Les Religions Sauvages« , réuni une trentaine de terroristes artistiques sur une durée de deux heures; s’ajoutent une dizaine de disques perturbateurs sensoriels et la mise sur orbite de dix numéros apériodiques du magazine « Hôpital Brut », véritable encyclopédie visuelle internationale.

Par ailleurs, la structure organise le salon annuel de la micro-édition « Vendetta » sur le site de la Friche Belle de Mai.
Tous les deux mois, au coeur de l’atelier, sont organisées des expositions dans le cadre du cycle « le mauvais oeil ».
En tant que commissaire d’exposition, Pakito Bolino réunit également les artistes internationaux dans des scénographies explosives, , « Mangaro/Heta-Uma » en 2015,« PrintNoiz » en 2016, « Underbrut « en 2017, « Viva revolucion grafica » en 2018,« MONDO DC » en 2019/2020.

L’hyper densité de cette production rend Le Dernier Cri impossible à étiqueter, tout en créant un siphon qui aspire les artistes visuels internationaux les plus inclassables. Hétéroclites dans leurs styles, dans leurs pensées, ces artistes marginaux, ingérables et irrécupérables sont le cœur du Dernier Cri.

Les sorties régulières (un à deux livres par mois) ont fait du Dernier Cri une référence et un organe fédérateur d’une nouvelle vague d’auteurs et d’éditeurs « undergraphiques »

 

The Last Scream // since 1993
 
Le Dernier Cri is a serigraphy workshop born in 1993 from the ashes of the French “undergraphic” movement of the 1980s.
A polymorphous, mutant, protean and intrusive independent associative editorial structure, the images printed at the studio are the polar opposite of conventional storytelling and illustration, meticulously assembled to create artist books in stale ink by Pakito Bolino.
Over the past twenty years, this editorial policy has generated more than 400 monographs and collective books, in various formats (from book to poster to frame) and limited edition (between 100 and 1000 copies).
 
The integrity of the production of Le Dernier Cri relies on complete control of the production process: creation, distribution and editing.
At a time when the industrialization of « cultural products » and « objects of entertainment » is reaching a sophistication that is as seductive as it is stupefying, the control of the entire production process allows the Last Cry to restore the status of works of art. total art to the images and sounds created and broadcast. The Last Cry clears the field of the wild image, explored unceremoniously to the point of creating true icons in each of its productions where the raw, the obsessive, the hallucinatory and the instinctive are intertwined.
 
In the productions of The Last Scream, there is no room for emptiness: blank surfaces and silences are prohibited, strident colors are immediately apparent, sounds pass through the eardrums, images flow directly into the mind. The reader, spectator, listener is grabbed, struck, seized, confused, he finds himself brutally deprived of his retreat as a dissatisfied consumer. Eye rehabilitation has only just begun!
 
The network of artists of the Last Scream is expanding beyond France to an international level (Belgium, Scandinavia, Latin America, South Africa, Switzerland, Italy, Germany, Japan, Canada, United States …)
 
The artist collective has also staged three animated propaganda films, the most recent of which, « Les Religions Sauvages », brought together around thirty artistic terrorists over a period of two hours; In addition, around ten sensory disruptive discs and the launching of ten aperiodic issues of the magazine « Hôpital Brut », a veritable international visual encyclopedia.
 
In addition, the structure organizes the annual « Vendetta » micro-edition fair on the Friche Belle de Mai site.
Every two months, in the heart of the workshop, exhibitions are organized as part of the « evil eye » cycle.
As an exhibition curator, Pakito Bolino also brings together international artists in explosive scenographies,, « Mangaro / Heta-Uma » in 2015, « PrintNoiz » in 2016, « Underbrut » in 2017, « Viva revolucion grafica » in 2018 , « MONDO DC » in 2019/2020.
 
The hyper density of this production makes The Last Scream impossible to label, while creating a siphon that sucks in the most unclassifiable international visual artists. Heterogeneous in their styles, in their thoughts, these marginal, unmanageable and irrecoverable artists are the heart of the Last Cry.
 
Regular releases (one to two books per month) have made the Last Cry a benchmark and unifying body for a new wave of « undergraphic » authors and publishers!